tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post1281974653354113367..comments2024-01-22T19:18:21.741-08:00Comments on MICHEL TERESTCHENKO: Le credo de MachiavelMichel Terestchenkohttp://www.blogger.com/profile/11886715248381049022noreply@blogger.comBlogger12125tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-52703778398823295332013-06-20T06:32:02.864-07:002013-06-20T06:32:02.864-07:00Très Beau discours,
Lire avec une autre voix et u...Très Beau discours, <br />Lire avec une autre voix et un autre angle la vie de Machiavel est rafraîchissant. Cette lecture comme vous l’avez bien conclut, nous ramène inévitablement sur la problématique moderne de la crise économique et de la crise morale, car l’un n’exclut pas l’autre.<br /><br /> <br /><br />Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/00948632595590163573noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-91725306059384807152013-05-05T18:11:39.512-07:002013-05-05T18:11:39.512-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.BONKOUNGOU Alfredhttps://www.blogger.com/profile/11145671216716246253noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-76015842252511983992013-05-05T18:10:55.780-07:002013-05-05T18:10:55.780-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.BONKOUNGOU Alfredhttps://www.blogger.com/profile/11145671216716246253noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-74775202796791816872013-05-05T18:09:03.902-07:002013-05-05T18:09:03.902-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.BONKOUNGOU Alfredhttps://www.blogger.com/profile/11145671216716246253noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-33788539785273457112013-05-05T18:08:26.052-07:002013-05-05T18:08:26.052-07:00Merci pour cette lecture actualisante et éclairant...Merci pour cette lecture actualisante et éclairante de la philosophie de Machiavel. <br />J'ai retenu de la première partie du texte que la pensée de Machiavel ne peut se comprendre en dehors du contexte. Je voudrais m'interroger sur la compréhension du contexte machiavélique par Machiavel lui-même. De fait, l'interprétation exégétique du corpus biblique est en quelque sorte la condition de production de sa pensée. En réalité, Machiavel se contente d'une lecture littérale de la Bible (l'exemple de Moise) refusant à la limite l'herméneutique du corpus biblique pour en découvrir le sens profond. Une simple lecture littérale de Machiavel ne peut nous conduire à une bonne compréhension de Machiavel comme une lecture littérale de la Bible ne saurait nous ouvrir au vrai sens d'une péricope biblique. La question que je me pose est comment Machiavel lirait le "machiavélisme" aujourd'hui. Serait-il vraiment machiavélique jusque dans sa méthodologie? BONKOUNGOU Alfredhttps://www.blogger.com/profile/11145671216716246253noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-54962516902046184922013-05-03T14:27:49.606-07:002013-05-03T14:27:49.606-07:00Merci pour ce bel exposé susceptible de rafraîchir...Merci pour ce bel exposé susceptible de rafraîchir la mémoire pour certains, ou de "remettre les pendules à l'heure" pour d'autres, le terme de machiavélisme étant tellement galvaudé.<br />Comme plusieurs commentateurs, j'ai été très intéressée par la remarque finale concernant le rôle récent de l'économie dans le enjeux politiques.Maudnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-27722543539437525922013-04-30T15:06:08.799-07:002013-04-30T15:06:08.799-07:00Merci pour ce très bel exposé de la pensée de Mach...Merci pour ce très bel exposé de la pensée de Machiavel. <br /><br />Il y a des penseurs auxquels on adore revenir. C'est pour ma part le cas avec Machiavel. <br /><br />Car il y a un véritable mouvement philosophique à l'oeuvre dans sa pensée. Il y a même plusieurs mouvements. Ce qui rend toute lecture des textes pour ainsi dire neuve.<br /><br />J'aimé votre conclusion, et la perte du tragique. <br /><br />J'y vois une autre pierre d'achoppement : l'exercice rendu précaire de la virtù. En effet, l'homme politique semble de plus en plus préoccupé par l'idée de ne pas faire de faux pas et d'impliquer tout un chacun dans l'action politique. La transparence et la démocratie participative peuvent ainsi apparaitre comme ce qui ôte à l'homme politique l'opportunité d'être un homme d'action. <br /><br />Bien sûr, nous n'en sommes pas là. Mais cela fait comprendre le point de vue aristocratique de certains penseurs, pour lesquels la politique démocratique n'est pas tout à fait un progrès. Alex CHARAUDEAU (SEPAD)noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-73312972293359263942013-04-30T13:24:01.452-07:002013-04-30T13:24:01.452-07:00Cher Michel
Merci pour cet excellent billet une f...Cher Michel<br /><br />Merci pour cet excellent billet une fois de plus, vous nous rapprochez de ce je ne sais quoi d’identitaire en nous, ce mélange complexe et explosif qui semble nous caractériser. <br /><br />Il est possible que la dimension tragique resurgisse par la voie économique toutefois ; je ne sais pas si vous avez vu ce film « Margin Call », où une équipe de traders en vient à prendre des décisions redoutables pour la planète finance… Il ne s’agit pas de rendre le trader sympathique dans son rôle de prédateur du profit… Dans ce film (certains y voient l’histoire de la chute d’une banque peut-être Lehman Brothers) c’est un mathématicien qui se rend compte de la limite de son modèle... <br /><br />Inexorablement fidèles aux messages reçus du sacrosaint « business model » comme d’autres l’étaient jadis au veau d’or, les traders de cette équipe prennent une décision quasi suicidaire : celle de casser les prix de certains actifs entrainant leurs concurrents et l’homme de la rue dans leur chute. C’est une tragédie dans la mesure où l’on est « terrifié » par ce qui arrive et qu’une certaine "forme de pitié" peut à l’occasion faire surface. Je n’en dirai pas plus. <br /><br />Une fois, dans le cadre de mon « job », j’ai fait venir un formateur d’Euronext : payé à prix d’or, il avait « modélisé » devant nous les belles courbes des MATIF et autres Euronext…. Équations à quatre ou cinq étages, etc... Et puis en bas à droite, toujours le petit Epsilon, celui de la volatilité des cours, ce petit truc que personne n’a jamais pu prédire… Les équations pouvaient alors être démontées...<br /><br />Je pense qu’il y a de la tragédie dans la finance au moins…<br /><br />Quant à parler d’esthétisme… Il est préférable de clore ici.<br /><br />Merci encore pour l'élan donné.<br /><br />Pierre T.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-81083811205155056472013-04-30T04:50:33.392-07:002013-04-30T04:50:33.392-07:00Renonçant à commenter les constats machiavéliens q...Renonçant à commenter les constats machiavéliens qui disqualifient les Mendès France d'hier et d'aujourd'hui, je voudrais creuser deux idées qui n'apparaissent qu'à l'état d'ébauches dans le texte.<br />La première idée se trouve dans le "Je crois en effet que le vrai moyen d'apprendre le chemin du paradis, c'est de connaître celui de l'enfer…"<br />Dans nos abstractions et dans nos spéculations intellectuelles, les idées sont pures. Dans la vie nous expérimentons tragiquement tout en l'ignorant que les contraires se mêlent et restent indissociablement liés. Parfois jusqu'à l'identification. Le remède est aussi poison, l'ange qui en fait trop devient la bête et pour en revenir à Machiavel, le bon et le mauvais ne cessent de changer de polarités au gré des tempêtes de la fortune. Cela semble être une constante universelle qui va à l'encontre de nos aspirations manichéennes et analytiques à la séparation des couleurs, comme font les pâtissiers avec les œufs.<br />Renoncer, en passant de l'idée à la réalité, à la pureté n'est pas anecdotique, c'est ce qui permet à Jung de comprendre que notre véritable ennemi n'est pas au-delà de la frontière, qu'il est en nous.<br />La deuxième idée est dans ce malaise que nous éprouvons en découvrant l'importance que prend l'économie ; on le voit ce malaise dans le dernier paragraphe du texte où vous évacuez, Michel, la dimension du tragique de l'économie et dans la réaction de Jean-Philippe Chemineau qui parle de la "domination de la nécessité économique".<br />Je propose pour dépasser ce malaise l'idée selon laquelle ce qui est nouveau c'est que la monnaie s'est incarnée comme une prolongation de nos corps. Je veux dire par là que ce que nous possédons est devenu un appendice de notre corps. Ainsi, quand le châtiment consistait du temps de Machiavel à amputer un membre, il consiste maintenant à infliger une amende, quand il consistait en une mise à mort, il consiste maintenant en une faillite. Perdre son emploi nous jette dans les mêmes affres que perdre l'existence, il suffit pour cela d'entendre les réactions des salariés dont les employeurs restructurent. On coupe les effectifs comme on coupe des membres vivants.<br />Ce qui est nouveau c'est que nous n'avons pas encore pris la mesure tragique de ce phénomène. Nous n'en voyons pour l'instant que les manifestations, tel homme qui s'immole devant la porte de pôle-emploi, tel le taux de suicides dus à la crise en Italie et telles les réactions violentes des casseurs de Continental.<br />Tout cela c'est de l'économie… et de la tragédie d'un genre nouveau.<br />Dominique Hohlernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-69000916112608517912013-04-29T12:46:39.677-07:002013-04-29T12:46:39.677-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.R. D.https://www.blogger.com/profile/13092252428554073105noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-81151340194297059622013-04-29T02:50:52.364-07:002013-04-29T02:50:52.364-07:00Vous soulignez la crise de confiance politique que...Vous soulignez la crise de confiance politique que nous traversons actuellement en la reliant, à juste titre à mon avis, à la domination de la nécessité économique. Il me semble qu'un autre argument de Machiavel permet d'aller dans votre sens: les relations qu'entretiennent institutions politiques, humeurs du peuple et liberté. Les institutions sont envisagées comme le résultat du compromis entre deux désirs, deux humeurs antagonistes (celles du peuple et des puissants) qui, pour s’assouvir, doivent accorder quelque chose à l’autre.La distribution des magistratures favorable au maintien de la liberté repose sur l’impossibilité de dominer pour l’une ou l’autre des humeurs ; ce qui compte donc, c’est le maintien de la dynamique d’opposition. On peut légitimement se demander si l'emprise de la nécessité économique n' pas brisé cette dynamique d'opposition, notamment du point de vue de l'humeur du peuple. Dès lors, quel autre recours pour lui que la défiance ou, pire, la radicalisation (dont on constate également une montée ces derniers temps)?Jean-Philippe Chemineauhttps://www.blogger.com/profile/09042301475914191708noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-50438911819129093922013-04-28T05:44:14.280-07:002013-04-28T05:44:14.280-07:00Il semblerait à la lecture de cet exposé sur la pe...Il semblerait à la lecture de cet exposé sur la pensée de Machiavel qu'il a été un homme profondément désespéré et désenchanté, ce qui n'a rien d'étonnant si l'on suit le fil des évènements qui l'ont conduit à écrire son oeuvre politique la plus probante, en exil donc. Pour autant, sa vision politique de la bonne utilisation du mal place de l'espoir même en la mauvaise action, si tant est qu'elle peut avoir également de bonnes fins et qu'elle était inévitable. Cela tient surement de l'opportunisme mais il s'agit plus ici de saisir l'occasion qu'un mal puisse aussi être un bien plutôt que d'opérer un choix. Je crois donc que Machiavel cherche à teinter le mal de bien plutôt que de le légitimer. Il y a de l'espoir. Ce qui était choquant à son époque, appeler le mal le bien lorsqu'il est utilisé à de bonnes fins et légitimer ainsi les actes moralement condamnables ne semble plus l'être aujourd'hui. Pourquoi? Parce que nous ne sommes plus désespéré. Ou plutôt, à force de l'être nous ne le sommes plus. Nous sommes automatisés dans un système (principalement économique) qui nous pousse à l'acte immoral non pas parce que nous pouvons en retirer un bien quelconque, que ce soit pour l'intérêt commun ou pour nous même, mais parce qu'il semble être inévitable et autonome. Nous ne nous sentons plus engagés par lui. Ce qui nous mène non plus à trouver du bien là ou il y a le mal mais à penser que ce qui est mal ou mauvais est "normal" par habitude, ce qui en soi est bien pire. Se replonger dans la pensée de Machiavel est par conséquent un excellent remède à cette lassitude et ravive en nous cette flamme poétique et tragique de la vie (et la politique en est une constituante majeure), qui nous soumet parfois à sa loi violente et implacable mais qui par ce biais nous rend vivant et alerte. Être en phase avec notre époque, ce serait donc nous faire poète et trouver tous les moyens possibles de faire du bien et du beau avec ce système que l'on a créé et qui nous dépasse. Aux hommes politiques donc de "pactiser avec le diable" pour jouer le jeu qui nous est imposé sans renier leurs valeurs afin d'amener cet artefact dans une toute autre direction. C'est la certainement un bon usage de la ruse, celle qui vise inévitablement et implacablement le bien.Manletnoreply@blogger.com