tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post320146469326568415..comments2024-01-22T19:18:21.741-08:00Comments on MICHEL TERESTCHENKO: Raison publique, Grammaires de la vulnérabilitéMichel Terestchenkohttp://www.blogger.com/profile/11886715248381049022noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-8555431892353563482011-05-06T13:40:06.550-07:002011-05-06T13:40:06.550-07:00Merci, cher Pierre, pour votre beau commentaire. C...Merci, cher Pierre, pour votre beau commentaire. Ce texte ne pouvait que vous toucher, pour les raisons que nous savons. A bientot donc pour la soutenance !Michel Terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/11886715248381049022noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-3098340440198094352011-05-06T12:20:15.613-07:002011-05-06T12:20:15.613-07:00Cher Michel,
Grand merci à vous d'avoir mis e...Cher Michel,<br /><br />Grand merci à vous d'avoir mis en ligne cette information précieuse sur la vulnérabilité...Inutile de dire que mon bon de commande est posté !! Et d'avance je demande l'indulgence, il faudrait être sacrement prétentieux pour faire la leçon aux auteurs du document...dont si j'ai bien compris, c'est le métier de songer à ces questions.<br /><br />Autant Nussbaum réalisait un travail de recherche fondamentale, autant les auteurs ici sont dans le pragmatisme de la vulnérabilité. Il s'agit d'une étape essentielle, et, lisant et relisant le texte germait la question de la vulnérabilité comme étant à la communauté ce qu'était l'acceptation au processus du deuil de l'individu (pour mémoire choc, colère, marchandage, dépression et enfin acceptation). Accepter nos limites et ce faisant le deuil de l'invulnérabilité rêvée, ou détrôner la Reine Raison et en faire une ministre comme un autre. La reconnaissance de la vulnérabilité n'est-elle pas la pleine acceptation de nos limites enfin ? Le texte de l'Epopée de Gilgamesh en est une magnifique illustration !!! Par la vulnérabilité, et comme le soulignent les auteurs, enfin nous retrouvons le lien perdu avec le monde animal, voire même de manière plus générale avec la Nature... Bien sûr des femmes et des hommes se sont penchés sur le cas des plus fragiles de la société....Un Mère Tereza ou un Abbé Pierre savent mieux que moi de quoi il en retourne, et cela jusque dans le recoin de leur expérience mystique ...Idem certainement pour toutes les personnes impliquées dans le situations ordinaires, dans ce que les anglais appellent les "dirty details", ceux qui nous ramènent à la chaire, et ce qu'elle de plus crue ! Une personne en fin de vie, il faut s'occuper de son hygiène, l'aider à accomplir ce qu'elle ne peut plus faire seule, faut-il être clair ? Il existe des "assistants sexuels" qui aident nos handicapés à vivre le plaisir auquel la plupart du temps ils n'ont pas accès, etc... Juqu'à présent ce n'était qu'une partie de la population qui ouvrait les yeux sur cette vulnérabilité. Les auteurs rappelent justement que l'environment est un thème propore à celui de la vulnérabilité. La tragédie des centrales nucléaires et leurs nuages errant comme des ectoplasmes froids autour de la planète en dépit de nos frontières indiquent que nous sommes à bord de la même arche. Il ne s'agit pas de pencher la tête et se laisser faire, il ne s'agit pas non plus de dissuasion, mais bien d'une force active ; une fois accompli le deuil des illusions de l'invulnérabilité , une fois établi que puissants et ordinaires sommes de la même trempe, que dans les métros nous ne donnons pas toujours, une fois tout cela, alors il y a la chance de renouer le lien....<br />Voici cher Michel ma réaction, comme toujours enflammée, il ne me reste désormais plus que la mise en pratique... Sans doute encore mille et mille choses à ajouter, je lirai le document et nous aurons sans aucun doute l'occasion d'en disserter bientôt.<br /><br />Pierre T.Anonymousnoreply@blogger.com