tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post5760919178670918361..comments2024-01-22T19:18:21.741-08:00Comments on MICHEL TERESTCHENKO: Dickens et DostoïevskiMichel Terestchenkohttp://www.blogger.com/profile/11886715248381049022noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-3288510456155992402012-06-24T14:41:55.053-07:002012-06-24T14:41:55.053-07:00Cette question sur la dualité de l'homme dans ...Cette question sur la dualité de l'homme dans les romans de Dostoïevski me rappelle aussi ce merveilleux roman de Hermann Hesse Narcisse et Goldmund, que j'ai lu, il y a bien longtemps, et qui décrit dans l'homme cette part d'animalité, représentée par Godmund, et de spiritualité dont l'image est Narcisse. Cette animalité de Goldmunn s'exprimant dans l'assouvissement de ses désirs et dans l'art, et la spiritualité de Narcisse dans une sorte de sagesse de la connaissance et de la science. Peut-être sommes-nous plus sensibles à cette dualité chez l'homme parce que nous la voyons constamment présente dans nos sociétés. Les exemples de personnages bons, tels que ceux de Dickens, existent, heureusement pour nous, mais sans doute sont-ils moins dans la lumière que les méchants. Jean Valjean est bon mais dans la solitude et l'intimité de la rédemption. Les êtres bons de Dickens vivent aussi dans la société décrite par Dostoïevski et ils sont souvent des êtres souffrants et malheureux. Je partage en tout cas votre avis sur l'oeuvre poignante de Dickens condamnant la misère mais tout de même pleine d'espoir.Miloud KOHLInoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-88874434281424354902012-01-30T07:32:03.879-08:002012-01-30T07:32:03.879-08:00Ce serait amusant d'imaginer, cher Kévin, un D...Ce serait amusant d'imaginer, cher Kévin, un Dostoïevski spinoziste ! Merci aussi, cher Alexandre, le double est évidemment un thème omniprésent chez Dostoïevski. Je vous remercie tous deux pour vos beaux commentaires qui me soutiennent grandement.michel terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/02329911545071734052noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-77490832231389717252012-01-30T06:37:00.741-08:002012-01-30T06:37:00.741-08:00Au sujet du double chez Dostoïevski, c’est le titr...Au sujet du double chez Dostoïevski, c’est le titre est le sujet de son deuxième roman, récit des aventures tragi-comiques d’un petit fonctionnaire minable peu à peu supplanté par un double plus malin que lui. Le thème du dédoublement hante l’ensemble de son œuvre. Dans les frères karamazov, Ivan tenté par la folie, se crée un double satanique. Cette obsession s’inscrit dans le thème du rapport à autrui. La difficulté d’établir une relation sereine à autrui, qui torture par exemple L’adolescent, marque notre époque. Le jeune héros de ce magnifique roman trop peu lu, tiraillé entre les chemins de la modernité, l’argent, le prestige social, le pouvoir intellectuel, l’idéal révolutionnaire, le sexe, le jeu, finit par découvrir un accès égalitaire avec les autres.<br />Les êtres incapables de résoudre ces difficultés de notre société ne risquent ils pas de s’enfermer dans la création fantasmatiques d’avatars ? <br />Isolés de leurs semblables qu’ils n’arrivent pas à aborder avec simplicité et bonté, ils peuplent alors leurs univers de doubles.Alexandre.Gagnerhttps://www.blogger.com/profile/00099948723203807547noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-60210152065142621022012-01-30T06:24:29.597-08:002012-01-30T06:24:29.597-08:00On pourrait certainement émettre l'hypothèse q...On pourrait certainement émettre l'hypothèse que la "gémellité métaphysique" entre les meilleurs et les pires aspects de l'Être est liée au même désir "originel" qu'est le désir de vie (le conatus). <br />Ce désir s'orienterait du "bon" ou du "mauvais" coté selon la représentation que s’en font les individus.<br />Celui qui grandirait dans un milieu violent ou qui vivrait des atrocités pourrait facilement associer le désir de vie à une volonté de toute puissance néfaste. Aussi, il aura certainement tendance à faire le mal non pas par plaisir mais parce que cela correspond à la représentation du monde qu’on lui a transmise et qu’il s’est faite. En fait, cet individu ne ferait pas le mal pour le faire le mal mais pour s’assurer que sa représentation du monde est juste. Etant donné qu’il y a de grandes chances pour qu’autrui ou la société réponde violement à sa violence, son schéma se verra confirmé. Et cela pourrait aller crescendo, sauf, si, à un moment donné, quelqu’un ou quelque chose puisse lui faire apercevoir une lueur dans sa nuit. <br />A contrario, celui qui grandirait dans un milieu ou règne amour et joie, pourrait beaucoup plus facilement associer le désir de vie à cet amour et à cette joie reçus. Aussi, il aura certainement plaisir à faire le bien mais non parce que cela correspond à la représentation du monde qu’on lui a transmise et qu’il s’est faite, mais tout simplement parce qu’ainsi il cohére parfaitement avec le désir de vie. Ainsi, cet individu ne ferait pas le bien pour faire le bien mais simplement pour faire honneur à la vie. Etant donné qu’il y a de fortes chances pour qu’autrui ou la société réponde positivement à cet honneur, la vie se verra confirmer par elle-même et elle continuera son œuvre. Si les échecs et les difficultés ne sont pas pris comme des punitions mais comme des bénédictions, rien ne pourra anéantir la perpétuation de ce désir.<br />Pour finir, il est intéressant de noter qu’Annick de Souzenelle nous indique que le terme « péché » signifie étymologiquement « manquer la cible ». Ainsi, ce qui est mauvais chez le pêcheur ce n’est pas son désir mais la façon dont il l’oriente.Kévinhttps://www.blogger.com/profile/03408424854168045520noreply@blogger.com