tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post949580208089380474..comments2024-01-22T19:18:21.741-08:00Comments on MICHEL TERESTCHENKO: Brèves réflexions sur l'esprit de la biotechnologieMichel Terestchenkohttp://www.blogger.com/profile/11886715248381049022noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-25711268782015651232009-10-30T16:53:34.393-07:002009-10-30T16:53:34.393-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.IVAN TERESTCHENKOhttps://www.blogger.com/profile/05645127001113853537noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-139658145670677162009-10-29T22:19:14.465-07:002009-10-29T22:19:14.465-07:00Cher Manuel,
Oui, j'ai volontairement gardé un...Cher Manuel,<br />Oui, j'ai volontairement gardé un ton mesuré et évité une condamnation qui serait "morale", une certaine manière de monter sur les grands chevaux des principes et de faire la leçon. Je ne crois pas que ce soit la bonne façon de s'y prendre. C'est donc d'un autre point de vue que peut se penser la question de la limite.<br />Bien cordialement à vous,<br />MTmichel terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/02329911545071734052noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-89231547129170969872009-10-29T05:36:48.365-07:002009-10-29T05:36:48.365-07:00L'article est intéressant. Je suis bien d'...L'article est intéressant. Je suis bien d'accord avec le contrepoint de tout progrès (et maîtrise) humain que vous soulignez : ce qui est donné, la vie qui se donne en soi, à soi et dont nous pouvons jouir entièrement.<br /><br />Je perçois le ton mesuré de votre propos mais non moins critique. La science biomédicale et biotechnologique doit-elle toujours être dans le progrés, dans la progression dans les connaissances et ses applications? Ce que vous appelez "l'éthique du savant" y répond et cette nécessité qui se présente comme un devoir du chercheur, est-il aussi anodin que cela? Et aussi à quelles fins? Pourquoi? <br /><br />C'est là où le savant n'a plus la primauté. Les fins de toute recherche et en particulier sur l'homme, appartient à la société (et par extension à toute humanité) et impose un véritable débat démocratique qui ne perd pas de vue le bien de l'humanité.<br /><br />Mais qui ira définir le "bien de l'humanité"? Non pas tant l'humanité comme la totalité mondiale mais comme l'essence de l'homme, en bref sa vie en soi. Ce que vous proposez à travers l'idée de vulnérabilité éclaire bien cette question parce qu'elle donne à la fois la limite de la recherche (il y a échec et donc progrès) et son moteur (c'est parce que je me sais imparfait que j'avance). Cette vulnérabilité et la conscience qui l'accompagne donne toute la mesure de l'existence humaine et surtout peut éviter la tentation prométhéenne.<br /><br />Je ne sais pas à titre personnel, si nous devons être méfiant ou simplement prudent. Pessimiste ou optimiste. Je suis admiratif de la recherche scientifique en tant que tel, des progrès indéniables qu'elle réalise et nous fait réaliser mais sans oublier ou occulter sa part d'ombre qui pèse toujours plus sur l'avenir (cf Hans Jonas). Jean-Pierre Dupuy et son catastrophisme éclairé nous propose des réflexions éclairantes et bien fouillées qui prennent la rationalité à son propre jeu pour penser (à) l'avenir et ses catastrophes qui sont inéluctables par ailleurs. <br /><br />Bref l'avenir n'a jamais été aussi ouvert en possibilités du fait de l'intervention de l'homme sur son propre destin mais aussi incertain quant à sa sagesse...Manuel SANCHEZnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-35469634305644743352009-10-28T01:43:35.782-07:002009-10-28T01:43:35.782-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/14346849819433020244noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-23718682720204362802009-10-28T01:43:12.924-07:002009-10-28T01:43:12.924-07:00Bonjour,
Je ne sais pas où vous écrire donc je me ...Bonjour,<br />Je ne sais pas où vous écrire donc je me permets de vous adresser ce commentaire même s'il est complètement en décalage par rapport à l'article sur lequel je le poste.<br />Cette expérience sur la torture me semble intéressante même si je n'en dégage pas directement les tenants et aboutissants philosophiques :<br />http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/vu_sur_le_web/20091027.OBS5989/plus_un_suspect_est_torture_plus_il_parait_coupable.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17<br />Peut-être pourriez vous l'intégrer à une réflexion. J'espère qu'elle pourra alimenter votre réflexion.<br /><br />Cordialement, Jérôme MolléAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/14346849819433020244noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-53556266070566342782009-10-27T23:09:19.524-07:002009-10-27T23:09:19.524-07:00Chère Laurence,
Je serais heureux de partager vos...Chère Laurence,<br /><br />Je serais heureux de partager vos réflexions. J'essaye, en effet, de ne pas avoir de position trop "radicale" ou tranchée, c'est-à-dire facile, mais de poser un "point de repère" (la notion de vulnérabilité)à partir de quoi de penser une limite. Le sujet est en effet complexe.michel terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/02329911545071734052noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-44582789618900222132009-10-27T10:25:50.733-07:002009-10-27T10:25:50.733-07:00Bonsoir,
Je trouve bien-sûr l'article intére...Bonsoir,<br /><br /> Je trouve bien-sûr l'article intéressant mais bien problématique. Une chose retient mon attention, c'est l'idée de vulnérabilité dont il faut tenir compte. Vous n'affirmez pas que le progrès des biotechnologies condamne le genre humain à une triste destinée; mais un doute semble subsister dans votre analyse.<br />Dans ce domaine, rien n'est donné; tout est complexe! Bref je vais prendre le temps de la réflexion.<br />En tout cas, merci pour la clarté de l'analyse.<br />Bien cordialement,<br />Laurence HarangLaurence Haranghttp://promphilo.blogspot.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-22939971598842346822009-10-22T21:05:44.019-07:002009-10-22T21:05:44.019-07:00Merci, cher Bertrand. Sur le fond, je partage plut...Merci, cher Bertrand. Sur le fond, je partage plutôt votre pessimisme, mais je ne voulais pas en rester là. Toute le question est de savoir si on peut faire quelque chose concrètement avec ce "principe" de vulnérabilité -j'allais écrire pour paraphraser Jonas, le principe vulnérabilité - et ça c'est une affaire de cas par cas (par exemple, s'agissant des cellules souches ou du clonage thérapeutique).michel terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/02329911545071734052noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-7583299029542650572009-10-22T21:03:16.717-07:002009-10-22T21:03:16.717-07:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.michel terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/02329911545071734052noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-16412964792353580412009-10-22T10:24:11.904-07:002009-10-22T10:24:11.904-07:00Comment ne pas vous rejoindre cher Michel... Moral...Comment ne pas vous rejoindre cher Michel... Moraliser la science serait comme moraliser le capitalisme. Il n'y a pas de morale dans la science, il y a des comités d'éthique. Et plus il y a de comités d'éthique et plus nous sommes dépassés par la technique. Il ne faut pas oublier que le XXème siècle est celui de la mort de l'homme. Je veux dire celui qui peut à tout moment donner la mort à toute l'humanité. Hannah Arendt le décrit très bien. Mon sentiment est que cela ne rend pas les hommes plus responsables au contraire, le discours scientifique est déconnecté de la réalité humaine. Un scientifique marche aux résultats. Et les hommes ont trouvé dans la science de nouvelles idôles. J'ai lu avec attention "La barbarie" de Michel Henry. Ce livre a été écrit il y a 20 ans et tout se passe comme si l'éthique était devenue quelque chose de "chic" mais sans réalité. Qu'avons nous fait de notre culture ?<br />Je ne voudrais pas être trop pessimiste voir obscurantiste mais la technologie d'aujourd'hui n'est plus la technologie rudimentaire des Grecs. Ici se joue toute autre chose. Aux injonctions de la morale des Anciens ne peut correspondre ce que nous vivons aujourd'hui. Avec l'invention du train, on a aussi inventer le déraillement. Comme vous le signalez dans "Le vernis", ce n'est pas la "responsabilité" à la Kant qui peut encore relever ce défi. Je dirai même que la politique a échoué, sans cesse à la remorque, elle aussi, d'un progrès technologique mais sans aucune réflexion voire en le précédant de manière idéologique. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas imaginer qu'un pays possède une technologie sans que nous mêmes la possédions. C'est peut être un sursaut démocratique qui pourrait redonner un peu de frein à ce qui nous emmène vers beaucoup plus d'inconvénients qu'un réel progrès, c'est-à-dire un mouvement qui va vers une unité dans laquelle peut s'accorder et se saisir la sensibilité de l'homme. Comment faire dire à un médecin qu'il ne sait pas ? Que la part d'invisible est ce qu'il doit dévoiler ? La science et son outil, la technologie, malgré tout, reste autant un obstacle à cette découverte car elle est à elle même sa propre fin. Je ne souhaite pas verser dans le Moyen-âge et il nous faut faire avec Copernic et la génétique, mais rien n'est prêt chez nous, la tempête gronde et nos portes restent en paille. "Fragiles" comme vous le dites...Bertrand Puysségurhttps://www.blogger.com/profile/01248145398301206451noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-77169603761847856822009-10-22T09:21:32.038-07:002009-10-22T09:21:32.038-07:00Merci, Anonyme, de votre remarque qui est bien vue...Merci, Anonyme, de votre remarque qui est bien vue, en effet.<br /> Les problèmes que soulèvent Moi-sim sont en effet importants. Il faudrait donner une application pratique au principe que j'essaye d'énoncer. Je vais y réfléchirmichel terestchenkohttps://www.blogger.com/profile/02329911545071734052noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-62961330294389501062009-10-22T05:49:15.677-07:002009-10-22T05:49:15.677-07:00Peut-on empêcher les savants de poursuivre leur tr...Peut-on empêcher les savants de poursuivre leur travail de recherche ? Non. Mais comment ne pas succomber à la tentation d'un être idéal ? La conscience chez l'individu du "donné qui nous précède" et de l'importance de la "compassion et de la vulnérabilité" chez tout homme suffira t-elle à empêcher d'user la science à des fins de création idéale ? Quelles solutions préconisez-vous pour éviter toutes dérives ? Car celles-ci semblent inévitables dès lors qu'on proposera à des parents d'avoir un enfant moins chétif, plus athlétique. Auront-ils à ce moment là la force de faire référence à cette conscience de l'homme et du patrimoine génétique qui est le sien ( et dès lors qu'il est modifié par la science il perd un peu de son humanité ) ? On rejoint ici ce que vous dites dans "un si fragile vernis d'humanité" avec l'idée de "la présence à soi". Mais comment déclencher chez l'homme cette "présence à soi"? Et sur ce sujet comment faire émerger cette "présence à soi" de son patrimoine génétique qui fait de lui un homme ?Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/00161838208581662732noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-3275732100079603262009-10-22T01:48:58.402-07:002009-10-22T01:48:58.402-07:00Franchement, j'ai eu du mal à poursuivre après...Franchement, j'ai eu du mal à poursuivre après :"Les parents qui ne peuvent procréer ont désormais, avec les méthodes de procréation médicalement assistée, la possibilité".<br />On est parent qu'à partir du moment où justement, on a procréé (ou adopté). Parler de parents qui ne peuvent procréer est un non-sens.<br /><br />Bien cordialement.Anonymousnoreply@blogger.com