tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post139904144321667948..comments2024-01-22T19:18:21.741-08:00Comments on MICHEL TERESTCHENKO: Les démocraties en périlMichel Terestchenkohttp://www.blogger.com/profile/11886715248381049022noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-4979220357013902557.post-17773455957773223522021-04-18T04:08:22.847-07:002021-04-18T04:08:22.847-07:00Les dynamiques de transformations non décidées son...Les dynamiques de transformations non décidées sont peut être plus existentielles qu’elles ont l’air… <br /><br />On voit émerger une tendance hyper-rationaliste défendue par des auteurs et scientifiques comme Hubert REEVES, Freeman DYSON, TRINH XUAN THUA, Alan KAUFFMAN ou encore Frank TIPLER où l’Univers tend vers un ordre, une complexification ou même une concrétisation de la conscience. ( Thèse déjà soutenue par Theillard de Chardin au début du siècle dernier). Selon eux, les processus en cours dans l’Univers tendent vers la formation de milieux propices à la vie, tandis que la vie, elle, est corrélée à la formation d’une conscience/intelligence. Dans ce contexte et puisque la vie et la conscience sont liées, et que l’évolution tend vers une complexification, on en conclut logiquement qu’il y aura complexification ou « perfectionnement de l’intelligence ». <br /><br />Selon ce schéma, l’Homme serait « l’animal de raison » dont les capacités cognitives sont à la jonction de deux « stades évolutifs ». D’un côté tel qu’ancré dans une animalité où la conscience est liée aux sens, à l’instinct, et donc à la chaire et l’organique. De l’autre tel que capable de raison, non pas que dans la réflexivité mais aussi dans la capacité à adresser ce dont est fait l’Univers et à créer des objets. La Raison marquerait donc l’Homme dans son rôle ontique, comme celui qui articule le passage d’une existence organique à une existence matérielle et où la conscience évoluerait d’une rationalité animale à une rationalité pure, telle qu’on la retrouve dans l’intelligence artificielle et la machine. <br /><br />La vie de type humaine trouve donc une justification existentielle dans le rôle qu’elle a à faire advenir un prochain type d’existence. Selon ce schéma rationaliste où l’Univers répond à la maxime « nihil est sine ratione » on peut même avancer que la Raison est l’évolution elle-même, c’est-à-dire "ce qui s’établi dans son dépassement".<br /><br />Ce qu’il s’agit de définir désormais c’est si le dépassement de l’humain par ses créations techniques peut lui-même être dépassé par un autre usage de la Raison, dans le dépassement du dépassement ? Mais pour cela, peu sert de compter sur la rationalité…<br />Jbaptiste BESCH, EAD Philohttps://www.blogger.com/profile/16829052859906001365noreply@blogger.com