La France s'apprête à accueillir, non sans contestation, 20 000 réfugiés au titre du droit d'asile, soit un trois millième de la population nationale. La belle générosité d'Etat ! Comparé au revenu minimum cela équivaut à un don de 30 centimes. Aussi impécunieux soit-on, ce n'est pas tout de même pas la ruine !
Mais, argue-t-on, que dire aux familles qui attendent depuis des années des logements sociaux ? Réponse : ce n'est pas la politique d'accueil qu'il faut remettre en cause mais l'impéritie des politiques publiques, nationales et municipales, en matière de construction, dont n'ont pas à souffrir les réfugiés qui fuient les bombes, la dévastation et le désespoir. Et puisqu'il s'agit de parer aux situations d'urgence, oui - disons-le, tout net - il y a un tri à faire, indépendamment de toute considération de nationalité. N'est-ce pas ce que font les médecins à l'égard des victimes des tremblements de terre ou de tout accident de grande ampleur : prendre soin en priorité des blessés les plus graves, quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent ?
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