On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal
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jeudi 9 février 2017
vendredi 15 janvier 2016
Le mal, entre exception et banalité
Rencontre-débat au Collège des Bernardins, mardi dernier, le 12 janvier.
Si le mal est souvent dit « injustifiable », « indicible », « incompréhensible », « irrationnel », « incommensurable », ou encore, « inhumain », toutes ces expressions tendent à faire oublier la banalité d’un mal beaucoup moins excentrique, et bien plus humain. Il suffit de regarder la cruauté innocente des enfants pour s’en rendre compte, ou de la violence de certaines indifférences. Dès lors, la question se pose : comment s’approprie-t-on ce mal ? Le théologien P. François Euvé, l’anthropologue Didier Fassin, la psychanalyste Elisabeth Roudinesco et le philosophe Michel Terestchenko ont accepté de réfléchir ensemble à cette problématique.
Si le mal est souvent dit « injustifiable », « indicible », « incompréhensible », « irrationnel », « incommensurable », ou encore, « inhumain », toutes ces expressions tendent à faire oublier la banalité d’un mal beaucoup moins excentrique, et bien plus humain. Il suffit de regarder la cruauté innocente des enfants pour s’en rendre compte, ou de la violence de certaines indifférences. Dès lors, la question se pose : comment s’approprie-t-on ce mal ? Le théologien P. François Euvé, l’anthropologue Didier Fassin, la psychanalyste Elisabeth Roudinesco et le philosophe Michel Terestchenko ont accepté de réfléchir ensemble à cette problématique.
mardi 6 octobre 2015
Ce Soir ou Jamais
Cher-e-s ami-e-s, l'émission de Frédéric Taddéi, "Ce Soir ou Jamais", à laquelle j'ai eu le plaisir de participer vendredi 2 octobre, aux côtés de Rony Bauman, Pierre Grosser, Nicolas Hénin, Myriam Benraad et Diane Ducret, était consacrée à la question de l'intervention en Syrie. Elle peut être vue à l'adresse suivante :
/www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais
mercredi 1 avril 2015
mardi 31 mars 2015
samedi 2 novembre 2013
Romain Gary, le roman du double
Quel plus étonnant et troublant exemple d'un homme aux identités multiples que le double jeu entre Romain Gary et Emile Ajar sur lequel revient longuement ce beau documentaire :
mardi 1 octobre 2013
dimanche 5 mai 2013
Celibidache, Barenboim, Brahms
C'est toujours une émotion de voir diriger l'immense chef Sergiu Celibidache - un Maître, regardez-le bien, dans tous les sens du terme, musical, spirituel - ici au pupitre de l'orchestre philharmonique de Munich et que dire de la lumineuse interprétation, pleine de grâce et de force, de Daniel Barenboim du 2e concerto pour piano de Brahms (op. 83)... Pourquoi n'en écouter qu'un court extrait quand on peut goûter, une heure de temps, l'œuvre entière ?
lundi 15 avril 2013
Recycled Orchestra : des déchets à la musique
L'histoire émouvante du recyclage de déchets qui, transformés en instruments de musique, apportent joie et espoir aux enfants des bidonvilles en Uruguay. Quel rafraichissement après le billet précédent !
Vous pouvez lire plus de détails et soutenir ce magnifique projet à l'adresse suivante :
www.landfillharmonicmovie.com/
Vous pouvez lire plus de détails et soutenir ce magnifique projet à l'adresse suivante :
dimanche 6 janvier 2013
Maureen Forester
La grande contralto canadienne Maureen Forester chante, avec quel bonheur ! l'aria "Se bramate d'amar chi vi sgena", du Serse (Xerxès) de Haendel (1738):
lundi 24 décembre 2012
Joyeux Noël
Joyeux Noël à tous et à toutes !
Pour notre joie, ce sublime chant des moines de Valaam "Réjouis-toi, ô Vierge inépousée" qu'on ne se lasse pas d'écouter.
Pour notre joie, ce sublime chant des moines de Valaam "Réjouis-toi, ô Vierge inépousée" qu'on ne se lasse pas d'écouter.
vendredi 30 novembre 2012
Valaam, L'archipel des moines
Beaucoup d'entre vous ont aimé la beauté des chants des moines de Valaam, ce monastère du nord de la Russie, le plus ancien du pays, dont la restauration a été entreprise il y a près de vingt-cinq ans, lorsque six moines sont revenus sur l'archipel, abandonné et devasté par un demi-siècle de dictature soviétique. Le documentaire, réalisé par François Lespès et diffusé le 26 novembre sur la chaîne KTO, nous fait entrer dans cet univers qui transmet, de maîtres à disciples, une tradition spirituelle ancestrale. Pour ceux et celles qui ne l'ont pas encore vu, je vous rappelle également le film de Pavel Lounguine, L'île, qui est une pure merveille.
Qu'on soit croyant ou non, qu'importe, si c'est une profonde nostalgie qui s'éveille en nous à l'évocation de cette vie de prière et de labeur, à l'écart de la fureur du monde et, pourtant, si profondément ancrée en elle. Tout cherche à y être beauté, intérieure et extérieure. A certains moments, nous pourrions, qui sait ? nous abandonner à son attrait... Des milliers de pélerins se rendent chaque année auprès des pères spirituels (startsy) de Valaam pour y déverser, sans crainte d'être jugés, les peines de leur existence et les tourments de leur âme et trouver, auprès d'eux, paix et consolation. Valaam est un des derniers refuges de la spiritualité orthodoxe et chrétienne. Quelque chose d'infiniment précieux se perpétue dans ce lointain ilôt qui s'est presque entièrement perdu ailleurs. On ne saurait dire que cette perte soit une émancipation ou le signe d'un progrès. En pénétrant un peu dans ce monde, nous pouvons mesurer à quel point cette perte est, au contraire, immense.
http://valaam.ru
Qu'on soit croyant ou non, qu'importe, si c'est une profonde nostalgie qui s'éveille en nous à l'évocation de cette vie de prière et de labeur, à l'écart de la fureur du monde et, pourtant, si profondément ancrée en elle. Tout cherche à y être beauté, intérieure et extérieure. A certains moments, nous pourrions, qui sait ? nous abandonner à son attrait... Des milliers de pélerins se rendent chaque année auprès des pères spirituels (startsy) de Valaam pour y déverser, sans crainte d'être jugés, les peines de leur existence et les tourments de leur âme et trouver, auprès d'eux, paix et consolation. Valaam est un des derniers refuges de la spiritualité orthodoxe et chrétienne. Quelque chose d'infiniment précieux se perpétue dans ce lointain ilôt qui s'est presque entièrement perdu ailleurs. On ne saurait dire que cette perte soit une émancipation ou le signe d'un progrès. En pénétrant un peu dans ce monde, nous pouvons mesurer à quel point cette perte est, au contraire, immense.
samedi 28 avril 2012
Jacqueline du Pré joue L'élégie de Fauré
La grande violoncelliste Jacqueline du Pré interprète,en 1962, avec George Moore, L'élégie pour violoncelle et piano de Gabriel Fauré :
mercredi 7 mars 2012
Le beau, le juste, le sain cri de révolte de Robert Badinter
Est-il possible de dire plus fermement, avec davantage de force de conviction et de saine colère, ce qui est à dire à propos de la mise au pilori et de la stigmatisation dont sont victimes les citoyens français de religion musulmane ? Chapeau, jeune homme !
dimanche 12 février 2012
Philippe Jaroussky chante "Alto Giove" du Polifemo de Nicola Porpora
Philippe Jaroussky interprète l'aria "Alto Giove", extrait du Polifemo (acte III, scène 5) de Nicola Porpora (1686-1768), accompagné de l'ensemble Artaserse. Cette aria a été popularisée par le film Farinelli, de Gerard Corbiau (1994).
Alto Giove
è tua grazia e tuo vanto
il gran dono di vita immortale
che il tuo cenno sovrano mi fa.
Puisque beaucoup d'entre vous ont écouté la précédente vidéo de Philippe Jaroussky, et l'ont sans doute appréciée, pourquoi se priver de ce nouveau plaisir ?
Paroles et partition : www.pianomajeur.nt
Alto Giove
è tua grazia e tuo vanto
il gran dono di vita immortale
che il tuo cenno sovrano mi fa.
Puisque beaucoup d'entre vous ont écouté la précédente vidéo de Philippe Jaroussky, et l'ont sans doute appréciée, pourquoi se priver de ce nouveau plaisir ?
Paroles et partition :
samedi 28 janvier 2012
Philippe Jaroussky, aria "Vedro con mio deletto" (Vivaldi)
Philippe Jaroussky chante l'aria "Vedro con mio deletto", extrait du Giustino d'Antonio Vivaldi (1724), accompagné de l'Ensemble Matheus que dirige Jean-Christophe Spinosi. Et franchement, cette musique est un moment de pur bonheur, surtout lorsqu'elle est interprétée par un artiste aussi talentueux et attachant.
Vedro con mio diletto
l'alma dell'alma mia
il cor del mio core
pien di contento.
E se cal caro oggetto
lungi convien che sia
sospirero penando
ogni momento.
Je verrai avec joie
l'âme de mon âme,
le coeur de mon coeur
rempli d'aise .
Et s'il me faut m'éloigner
du cher objet,
je soupirerai en souffrant
à chaque instant.
Vedro con mio diletto
l'alma dell'alma mia
il cor del mio core
pien di contento.
E se cal caro oggetto
lungi convien che sia
sospirero penando
ogni momento.
Je verrai avec joie
l'âme de mon âme,
le coeur de mon coeur
rempli d'aise .
Et s'il me faut m'éloigner
du cher objet,
je soupirerai en souffrant
à chaque instant.
samedi 21 janvier 2012
Christian Ferras, Le violon d'Icare (II)
Avant que son existence ne sombre dans l'abîme, le grand violoniste français, Christian Ferras (1933-1982), donna une interprétation, aujourd'hui légendaire, du concerto pour violon de Jean Sibelius (op.47), qu'on ne peut écouter sans être saisi aux cheveux par la puissante virtuosité, la sonorité "veloutée et chaleureuse", selon l'expression de son ami et partenaire, le pianiste Pierre Barbizet, et l'intensité unique de son jeu.
Le titre de ce billet renvoie à l'ouvrage de référence que Thierry de Choudens a consacré à cet immense artiste, foudroyé en plein vol (Editions Papillon, 2004).
Etrange qu'entre ces deux hommes, le compositeur et l'un de ses plus brillants interprètes, se reconnaissent les traits communs d'une triste destinée. Lorsqu'apparut le dodécaphonisme et la musique sérielle, Sibelius (1865-1957) sombra dans la dépression et cessa presque de composer durant les trente dernières années de sa vie. Ce n'est que tardivement qu'on reconnut en lui un des plus grands symphonistes du début du XXe siècle, quoique la musicologie récente refuse encore de comparer l'importance de son oeuvre à celle de son contemporain, Gustav Malher. Sans doute est-ce avec justice, mais le concerto pour violon, qui fut dirigé, pour la première fois, à Berlin en 1905 sous sa forme définitive par Richard Strauss, constitue incontestablement un chef-d'oeuvre du genre et l'un des plus beaux de l'époque, aux côtés du concerto "A la mémoire d'un ange" d'Alban Berg.
Dans cet extrait, le 1er mouvement, l'orchestre est dirigé par le grand chef Zubin Mehta.
Le titre de ce billet renvoie à l'ouvrage de référence que Thierry de Choudens a consacré à cet immense artiste, foudroyé en plein vol (Editions Papillon, 2004).
Etrange qu'entre ces deux hommes, le compositeur et l'un de ses plus brillants interprètes, se reconnaissent les traits communs d'une triste destinée. Lorsqu'apparut le dodécaphonisme et la musique sérielle, Sibelius (1865-1957) sombra dans la dépression et cessa presque de composer durant les trente dernières années de sa vie. Ce n'est que tardivement qu'on reconnut en lui un des plus grands symphonistes du début du XXe siècle, quoique la musicologie récente refuse encore de comparer l'importance de son oeuvre à celle de son contemporain, Gustav Malher. Sans doute est-ce avec justice, mais le concerto pour violon, qui fut dirigé, pour la première fois, à Berlin en 1905 sous sa forme définitive par Richard Strauss, constitue incontestablement un chef-d'oeuvre du genre et l'un des plus beaux de l'époque, aux côtés du concerto "A la mémoire d'un ange" d'Alban Berg.
Dans cet extrait, le 1er mouvement, l'orchestre est dirigé par le grand chef Zubin Mehta.
dimanche 18 décembre 2011
Discours de Vaclav Havel
Discours inaugural de Vaclav Havel au 14e Forum 2000. Un texte magnifique où il dénonce, mais avec sobriété et esprit de finesse, l'arrogance de la civilisation moderne, sa prétention, sans précédent dans l'histoire des sociétés humaines, à vouloir tout connaître et maîtriser, au mépris du sens du mystère et de l'humilité.
vendredi 16 décembre 2011
Erbarme dich, mein Gott, Bach
Une des arias les plus poignantes de La Passion selon saint Matthieu de Bach, "Erbarme dich, mein Gott" ("Aie pitié de moi, mon Dieu"), dans l'interprétation sublime et bouleversante de la grande contralto canadienne, Maureen Forrester (1930-2010):
On pourra également écouter la version magnifique de Kathleen Ferrier qui fit verser des larmes à Karayan, mais que je n'ai pas choisie parce que l'enregistrement est médiocre.
On pourra également écouter la version magnifique de Kathleen Ferrier qui fit verser des larmes à Karayan, mais que je n'ai pas choisie parce que l'enregistrement est médiocre.
samedi 12 novembre 2011
Bach, Cantate
Ce merveilleux duo de la cantate "Jesu, der du meine Seele" (BWV 78), ici interprété par Theresa Stich-Randall et Dagmar Hermann, avec l'orchestre de l'opéra de Vienne :
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