On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal
mardi 6 juillet 2010
La civilisation empathique selon Jeremy Rifkin
4 commentaires:
Pascal
a dit…
Intéressant, et beau travail d'animation. Mais je me demande s'il n'y a pas parfois une confusion entre empathie et morale, comme me semble-t-il chez Frans de Waal, dont les travaux restent à mes yeux remarquables.
Oui, j'aime beaucoup aussi ses livres qui sont remarquables, en effet ! Tout dépend ce qu'on entend par "morale" : s'il s'agit de la capacité à faire le bien, en particulier le bien d'autrui, comment éviter l'empathie ? Les anglo saxons, à la différence des (intellectuels) français, n'ont aucune gêne à laisser place aux sentiments dans les motivations de l'action humaine. Au reste, les sentiments ont une signification cognitive forte, contrairement à ce que l'on pense généralement. Nussbaum a écrit sur ce sujet un excellent livre (Upheaval of Thought). Merci de votre fidélité, et de vos messages.
Je crois que l'on trouve déjà cette positivité des émotions chez Aristote (EN, Vrin, p104-105). Dernièrement, il me semble que Bernard Baertschi (La neuroéthique, La découverte) s'est penché sur la question de l'éventuelle faculté des émotions à valoriser que semble confirmer la neurologie contemporaine, à la suite de Damasio. Le livre de Nussbaum est bien tentant, mais trop volumineux pour mon emploi du temps, hélas. Ah, si seulement vous pouviez y consacrer l'un de vos billets...
C'est promis Pascal, dès qee je trouve un peu de temps. Mais là je dois préparer une émission de radio que j'enregistre vendredi chez Alain Finkielkraut...
4 commentaires:
Intéressant, et beau travail d'animation. Mais je me demande s'il n'y a pas parfois une confusion entre empathie et morale, comme me semble-t-il chez Frans de Waal, dont les travaux restent à mes yeux remarquables.
Oui, j'aime beaucoup aussi ses livres qui sont remarquables, en effet ! Tout dépend ce qu'on entend par "morale" : s'il s'agit de la capacité à faire le bien, en particulier le bien d'autrui, comment éviter l'empathie ? Les anglo saxons, à la différence des (intellectuels) français, n'ont aucune gêne à laisser place aux sentiments dans les motivations de l'action humaine. Au reste, les sentiments ont une signification cognitive forte, contrairement à ce que l'on pense généralement. Nussbaum a écrit sur ce sujet un excellent livre (Upheaval of Thought).
Merci de votre fidélité, et de vos messages.
Je crois que l'on trouve déjà cette positivité des émotions chez Aristote (EN, Vrin, p104-105). Dernièrement, il me semble que Bernard Baertschi (La neuroéthique, La découverte) s'est penché sur la question de l'éventuelle faculté des émotions à valoriser que semble confirmer la neurologie contemporaine, à la suite de Damasio. Le livre de Nussbaum est bien tentant, mais trop volumineux pour mon emploi du temps, hélas. Ah, si seulement vous pouviez y consacrer l'un de vos billets...
C'est promis Pascal, dès qee je trouve un peu de temps. Mais là je dois préparer une émission de radio que j'enregistre vendredi chez Alain Finkielkraut...
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