On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal
dimanche 17 juillet 2011
Fin de lecture
Ai fini de lire, ce matin, à 5h30, c'est-à-dire à l'instant, Les Misérables, ce roman immense, inouï, titanesque, la plume de Dieu, qu'on admire et qui exaspère tout à la fois, qui fatigue souvent avec ses descriptions interminables, ses détours historiques dans lesquels Hugo se complait, sa langue surchargée mais époustouflante et qui emprunte tous les styles, de l'argot de Gavroche - le poulbot inoubliable - à la verve d'une vivacité éblouissante de Monsieur Gillenormand. Mais la fin, mon Dieu ! qui pourrait à la lecture de la mort de Jean Valjean, entre les bras de Cosette enfin retrouvée et de Marius, retenir ses larmes ? Hugo est un monstre et un génie qu'on étudie peu, le croyez-vous ? Nous allons y revenir, un peu, bientôt, le temps de souffler et de se reposer un peu.
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