Merci à mon ami, Zhang Li, poète et philosophe, de m'avoir envoyé ce court texte, tout simple, comme savent en écrire les lettrés chinois.
Une douleur au bras des songes, l'alouette s'est envolée. Peine perdue ! La pierre est plus dure que le marteau qui la sculpte. Nous irons là-bas, plus loin en nous, où se trouvent enfouies les trouées de lumière qui ne sont d'aucun monde. Rêves de poème ou de prière, c'est selon. Belle et chaste, la chair a dit son dernier mot. N'y songeons plus. Mais l'âme engourdie parfois se réveille, et ce n'est plus la vanité de la course qui nous emporte. Nous prenons barque avec l'oiseau qui chante et la fleur minuscule et le ruisseau imperturbable et dans le grand silence qui se fait bruissent le murmure de la vie, le mystère inexpliqué du sens et la possibilité de la miséricorde.
2 commentaires:
Merci à votre ami, merci à vous...Oui c'est bien de poésie que nous avons besoin! Toujours possible! Notre choix! Avec la musique!
" Que la joie demeure!"
Merci Cécile, et, après cette semaine, plus que jamais ! Zhang a dû le percevoir, bien qu'il soit loin de France et de ses tumultes, pour me l'envoyer aujourd'hui.
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