On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal
samedi 26 novembre 2011
The Day I Died, BBC, 2002
En 2002, la BBC diffusa le documentaire suivant sous le titre : "The Day I Died, The Brain, the Mind and the Near-Death Experience". Où l'on y entend aussi les arguments de ceux qui nient que la conscience ou l'esprit puisse fonctionner en état de mort cérébral. L'objection est néanmoins démentie par l'expérience que vécut Pam Reynolds lors de la très grave opération au cerveau qu'elle subit en 1991, et dont le Dr Spetzler, son chirurgien, reconnait qu'elle défie toute explication scientifique. Un cas particulièrement remarquable parce que, dans son cas du moins, il est impossible de prétendre que ce qu'elle a vécu a dû se produire durant des états-limites, soit avant l'arrêt des activités cérébrales, soit au moment de leur reprise. Pendant une heure, le fonctionnement de son cerveau avait été arrêté par les médecins eux-mêmes, quoiqu'elle put, par la suite, raconter ce qui s'était passé dans la salle d'opération, décrire l'instrument avec lequel son crâne avait été ouvert, les paroles échangées à un moment critique, etc. Reste l'explication liée à la physique quantique...
Comme toujours avec la BBC, qui est une référence en matière, le documentaire est fort bien fait. Pourtant, de peur d'être accusée de soutenir des causes douteuses, elle refusa, par la suite, qu'il soit diffusé de nouveau.
Mais peut-être pensez-vous, vous aussi, que je m'égare en continuant de m'intéresser à ce sujet et de vous apporter un peu de documentation ? Eh bien ! je confesse sans honte qu'il me passionne et me bouleverse, ne serait-ce que parce que tous ceux qui sont passés par cette expérience voient leurs valeurs entièrement transformées et qu'ils développent par la suite un sens de l'altruisme et de la bienveillance qui dirige désormais leur vie.
Je découvre un site entièrement consacré à ce sujet : International Association for Near-Death Studies :
Cher Michel, vous le savez pertinement le problème à la base réside surtout dans la définition de l'état de "mort"... Déjà parce que si la personne 'revit', alors on se demande forcément pourquoi l'avoir déclarée morte puisqu'elle ne l'était pas définitivement? le tout est donc dans la définition de 'mort clinique', or la plupart des cas d'animations suspendues sont déclarés morts cliniquement parlant... Mais le sont-ils ou sont-ils seulement dans un long et profond sommeil? un peu de lecture sur l'animation suspendue: (vous me pardonnerez, je n'ai pas sous la main de sources françaises...) Essais d'animation suspendue sur des cochons Un japonais qui 'revit' après 24 jours dans la neige Un résumé sur l'animation suspendue
Peut être, mais le problème est aussi de savoir si, oui ou non, la conscience, l'esprit (je ne dis pas la pensée) peut être réduite aux activités neuronales du cerveau ? Et la réponse semble être non ! Même si on peut être conduit à considérer le cerveau comme une sorte d'ordinateur quantique. Merci de votre fidélité et de votre contribution. Débattre sur ce sujet, échanger nos points de vue, nos références, voilà ce qu'il faut faire !
Nous sommes d'accord sur la nature incertaine -pour la science- de ce qu'est l'âme humaine dans sa globalité! Mais si nous suivons l'évidence, qui nous pousse donc à renoncer de voir l'esprit comme une simple couche logicielle émanant du biologique... La question de l'état de salubrité, de la souffrance, voir de la mort du corps physique a-t-elle vraiment encore une importance? Je veux dire par là que s'il existe un hiatus d'existence entre le corps et l'esprit; pourquoi la mort du corps affecterait-elle alors plus l'esprit qu'un simple songe?
J'ai découvert votre blog très récemment, et me suis réjouie d'y entendre parler de nombres d'hommes de bonne volonté (je n'ai pas encore beaucoup lu, faute de temps). Si je mets un commentaire c'est pour vous dire que je partage votre intérêt pour les NDE depuis fort longtemps d'ailleurs, et que je pense à présent que la conscience ne saurait être liée au cerveau exclusivement. Merci pour votre superblog, et bonne continuation
Merci, chère Martine, pour votre soutien ! J'espère que vous continuerez de le suivre et que vous y trouverez matière à réflexion. N'hésitez pas à me soumettre des sujets que vous voudriez voir traités. Si je suis en mesure d'y apporter ma petite "lumière", j'y répondrai bien volontiers...
Merci de votre gentille proposition! Je ne manquerai pas de faire appel à vous lorsque je me poserai des questions sur un sujet qui me tient à coeur!
Et comme je vois que vous aimez la sincérité des sentiments, je me permets de partager avec vous un de mes derniers coups de coeur : il s'agit du très beau film de Valery Todorovsky "Land of the Deaf", sorti en 98, et sur lequel je suis tombée par hasard tout récemment. Amicalement
Deux points méritent notre attention : notre vision de la mort et la similitude des ces expériences. Premièrement, la mort ne semble pas être quelque chose d'affreux, d'atroce, de difficile et de douloureux, au contraire, elle se révèle comme expérience rassurante et enrichissante.
Deuxièmement, la similitude du vécu de ces personnes est troublant. On peut noter : la disparition de toute souffrance, la présence d'un tunnel qui conduit vers une lumière très intense, la notion d'amour inconditionnel et total est omniprésente.
Y a-t-il une véritable mort ou une véritable naissance ?
Si on envisage le sujet d'un point de vue nominaliste,alors peut être en cette vie , ne vivons nous pas réellement, et peut être que la mort renvoie à une réelle vie ?
Je voudrais apporter mon témoignage sur ce sujet. Ma sœur s'est retrouvé en état de mort cérébrale et les médecins la maintenait en vie juste le temps d'obtenir notre accord pour un prélèvement d'organes. Mon frère parla à ma sœur inanimée avant que les médecins ne décident de la "débrancher" et de la laisser trépasser. Il lui a demandé de lui répondre comme elle pouvait, c'est alors que dans la fraction de seconde qui suivit elle leva la main et la posa sur la sienne. Voilà tout. A l'écoute de ce témoignage le médecin parla de réaction réflexe, et dans la poignée d'heures qui suivit elle fût débranchée... Marie Emma sepad
9 commentaires:
Cher Michel,
vous le savez pertinement le problème à la base réside surtout dans la définition de l'état de "mort"...
Déjà parce que si la personne 'revit', alors on se demande forcément pourquoi l'avoir déclarée morte puisqu'elle ne l'était pas définitivement?
le tout est donc dans la définition de 'mort clinique', or la plupart des cas d'animations suspendues sont déclarés morts cliniquement parlant...
Mais le sont-ils ou sont-ils seulement dans un long et profond sommeil?
un peu de lecture sur l'animation suspendue:
(vous me pardonnerez, je n'ai pas sous la main de sources françaises...)
Essais d'animation suspendue sur des cochons
Un japonais qui 'revit' après 24 jours dans la neige
Un résumé sur l'animation suspendue
Peut être, mais le problème est aussi de savoir si, oui ou non, la conscience, l'esprit (je ne dis pas la pensée) peut être réduite aux activités neuronales du cerveau ? Et la réponse semble être non ! Même si on peut être conduit à considérer le cerveau comme une sorte d'ordinateur quantique.
Merci de votre fidélité et de votre contribution. Débattre sur ce sujet, échanger nos points de vue, nos références, voilà ce qu'il faut faire !
Nous sommes d'accord sur la nature incertaine -pour la science- de ce qu'est l'âme humaine dans sa globalité!
Mais si nous suivons l'évidence, qui nous pousse donc à renoncer de voir l'esprit comme une simple couche logicielle émanant du biologique...
La question de l'état de salubrité, de la souffrance, voir de la mort du corps physique a-t-elle vraiment encore une importance?
Je veux dire par là que s'il existe un hiatus d'existence entre le corps et l'esprit; pourquoi la mort du corps affecterait-elle alors plus l'esprit qu'un simple songe?
J'ai découvert votre blog très récemment, et me suis réjouie d'y entendre parler de nombres d'hommes de bonne volonté (je n'ai pas encore beaucoup lu, faute de temps).
Si je mets un commentaire c'est pour vous dire que je partage votre intérêt pour les NDE depuis fort longtemps d'ailleurs, et que je pense à présent que la conscience ne saurait être liée au cerveau exclusivement.
Merci pour votre superblog, et bonne continuation
Merci, chère Martine, pour votre soutien ! J'espère que vous continuerez de le suivre et que vous y trouverez matière à réflexion. N'hésitez pas à me soumettre des sujets que vous voudriez voir traités. Si je suis en mesure d'y apporter ma petite "lumière", j'y répondrai bien volontiers...
Merci de votre gentille proposition! Je ne manquerai pas de faire appel à vous lorsque je me poserai des questions sur un sujet qui me tient à coeur!
Et comme je vois que vous aimez la sincérité des sentiments, je me permets de partager avec vous un de mes derniers coups de coeur : il s'agit du très beau film de Valery Todorovsky "Land of the Deaf", sorti en 98, et sur lequel je suis tombée par hasard tout récemment.
Amicalement
Deux points méritent notre attention : notre vision de la mort et la similitude des ces expériences. Premièrement, la mort ne semble pas être quelque chose d'affreux, d'atroce, de difficile et de douloureux, au contraire, elle se révèle comme expérience rassurante et enrichissante.
Deuxièmement, la similitude du vécu de ces personnes est troublant. On peut noter : la disparition de toute souffrance, la présence d'un tunnel qui conduit vers une lumière très intense, la notion d'amour inconditionnel et total est omniprésente.
Y a-t-il une véritable mort ou une véritable naissance ?
Si on envisage le sujet d'un point de vue nominaliste,alors peut être en cette vie , ne vivons nous pas réellement, et peut être que la mort renvoie à une réelle vie ?
Je voudrais apporter mon témoignage sur ce sujet. Ma sœur s'est retrouvé en état de mort cérébrale et les médecins la maintenait en vie juste le temps d'obtenir notre accord pour un prélèvement d'organes.
Mon frère parla à ma sœur inanimée avant que les médecins ne décident de la "débrancher" et de la laisser trépasser. Il lui a demandé de lui répondre comme elle pouvait, c'est alors que dans la fraction de seconde qui suivit elle leva la main et la posa sur la sienne. Voilà tout. A l'écoute de ce témoignage le médecin parla de réaction réflexe, et dans la poignée d'heures qui suivit elle fût débranchée...
Marie Emma sepad
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