Voici le courriel reçu par l'une de mes amies que je fais circuler à mon tour :
"Aujourd'hui, lors du CA de l'ENS-LSH, Olivier Faron et Tristan Lecoq (président du CA) ont affirmé, à court-moyen terme (disons une toute petite poignée d'années), que "la mort de l'agrégation" était quasiment entérinée.
Arguments : le ministère est resté sourd aux protestations des 4 directeurs d'ENS quant à l'aménagement d'un "parcours agreg" dans la mastérisation. L'agrégation devient donc une aberration dans les systèmes européen et français, y compris pour les ENS (seuls véritables "bastions" susceptibles de se battre pour la conserver). Donc elle disparaîtra. Feront des thèses (et "enseigneront" dans le supérieur) celles et ceux qui, après un master recherche trouveront des "financements" de thèse, en étant sélectionnés sur des critères encore flous...
En janvier, le directeur de Cachan va officiellement annoncer à ses étudiants qu'ils n'auront pas intérêt à passer le concours, et annoncera dans la foulée la suppression de la préparation à l'agreg dans son Ecole. En gros, première pierre symbolique, qui fera boule de neige.
La droite, pour des raisons budgétaires et fonctionnelles, et une certaine gauche pour des raisons idéologiques, vont se frotter les mains.
Cette information a été prononcée ouvertement au cours d'un CA par plusieurs hauts responsables. Ce n'est pas un bruit de couloir ou une rumeur. Il faut donc en parler au maximum autour de vous (surtout que, dans les facs, l'info arrivera sans doute très tard et sans prévenir...)."
Faudrait-il pleurer la disparition de l'agrégation, si elle devait avoir lieu ? Le vrai problème, c'est que ces réformes se font en douce, sans concertion, ni réflexion d'ensemble sur le système éducatif. Mais à quand la suppression de l'ENA ? Là, j'applaudirais des mains et des pieds !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire