On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal

mercredi 15 septembre 2010

L'inquiétude me gagne que mes proches ont pu être heurtés par mon éloge, certainement intempestif, sur l'ingratitude. Mais ils savent ce que je leur dois et combien ils ont mon affection et ma reconnaissance. Tel est le malentendu qui guette l'exercice parfois difficile de l'écriture : ce qu'on exprime risque d'être pris pour argent comptant, alors que c'est le résultat improbable où se mêlent réflexions, lectures, expériences vécues ou rêvées sans qu'il soit nécessaire de donner à cette alchimie une dimension immédiatement personnelle.

3 commentaires:

Georges Peillon a dit…

Bonjour
Je ne peux que souscrire à ce commentaire. Et plusieurs livres ne suffiront jamais à faire comprendre la lumière intérieure de l'expérience vécue.

michel terestchenko a dit…

Merci, cher George, pour votre soutien et votre compréhension. Je serai ravi de prendre contact avec vous. N'hésitez pas à m'écrire à mon adresse électronique, enfin si vous le souhaitez.

Anonyme a dit…

Mais se heurter ne serait-il pas aussi de l’ordre du « je ne pouvais pas faire autrement » que de me positionner à travers un texte que « je lis. », ou une conversation à laquelle « je prends part ». Le plus important ensuite étant d’en parler, de trouver le cheminement qui conduit chacun à réagir différemment et de pouvoir ensuite revoir la première impression et donc le premier « jugement » bien souvent hâtif. Nous nous laissons souvent emporter par la première sonorité des mots.

Cathy D