L'édition russe du Un si fragile vernis d'humanité doit paraître très prochainement aux Editions Rossen à Moscou. Voici la couverture choisie :
Y a de quoi être fier tout de même ! Non, je suis tout simplement ravi. En particulier, parce que la présentation biographique évoque mon grand-père dont je porte le prénom. Il avait été, à trente ans, le dernier ministre des Affaires étrangères du gouvernement Kerensky, avant d'être emprisonné et condamné à mort par Lénine. Par chance, il réussit à s'enfuir de la forteresse Pierre et Paul à Saint Pétersbourg quelques mois plus tard, en janvier 1918. Entièrement ruiné – de sa fortune qui était immense ne lui restait qu'un porte cigarette en or - il commenca une vie nouvelle à Londres, non moins rocambolesque et brillante que la précédente. Mais c'est une autre histoire. Il est mort à soixante-dix ans, trois mois avant ma naissance. Toute mon enfance a été baignée par cette figure familiale mythique, à la fois extraordinairement douée et d'une grande complexité. Voilà que je me laisse aller à une petite histoire personnelle. Parenthèse fermée !
4 commentaires:
Felicitations.
Bravo, on se réjouit.
Jacques et Gwendolyn
Toutes mes félicitations. Je me réjouis avec vous.
M.S.
Merci à tous !
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