De toutes les interprétations des Vier letzte Lieder (Quatre derniers Chants) de Richard Strauss, celle de Jessye Norman est, sans doute, une des plus bouleversantes. Ici, dans un enregistrement de 1982 avec le Gewandhaus Orchestra de Leipzig, sous la direction de Kurt Masur :
4 commentaires:
Ce qui est interessant aussi c est le point de vue de Klaus Mann dans "Le tournant " concernant Strauss !
Ethique et esthétique ...la question de leurs relations .
Je ne connais pas ce texte, je l'avoue. Pouvez vous m'en dire un peu plus ?
C est un récit autobiographique .
L incipit :
"Où l'histoire commence -t-elle ?
Où notre vie individuelle prend-elle sa source ?Quelles aventures ,quelles passions englouties ont modelé notre être ?"
Le fils de Thomas Mann acompagnant l'armée américaine et faisant le récit de l Allemagne en 1945 et de son existence et de ses connaissances entre les duex guerres ."Le tournant ,histoire d une vie "ed.Points
A propos de Strauss comparant la petitesse de son caractère à la grandeur de sa musique ...Anecdotique ?Frappant une musique sublime et l aveuglement politique joints ensembles cela rappelle L 'existence esthetique et l existence éthique séparées comme chez Kierkegaard .Le plus frappant c est l absence d humour de Strauss .L humour peut il être une voie pour l'éthique ?
C'est une très belle question, à laquelle il faudrait réfléchir. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que les réflexions de philosophe morale, pour ne rien dire des philosophes eux-mêmes, manquent singulièrement d'humour. Il y a pourtant, j'ai en ai brièvement dit quelques mots dans le Vernis fragile, dans l'action morale (par exemple chez les Justes) une part de jeu avec le monde des hommes. Mais ce qui revient à l'humour, oui, vraiment il faudrait y réfléchir...
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