On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal

lundi 27 février 2012

Maureen Forrester, Bach, cantate BWV 170

Pour les ami(e)s, Emmanuel, Vincent, Pauline et les autres, qui ont aimé l'aria, "Erbarme dich, mein Gott", tirée de la Passion selon Matthieu de Jean-Sébastien Bach, cet autre joyau - merci Vincent de me l'avoir suggéré : la cantate BWV 170, "Vergnüte Ruh, beliebte Seelenlust" ("Repos délicieux, plaisir bien aimé de l'âme"), interprétée par la grande contralto canadienne, Maureen Forrester (1930-2010) :

6 commentaires:

Emmanuel Gaudiot a dit…

La bande passante est comme un immense fleuve; Merci Michel de vous tenir au bord de ce fleuve pour jouer les orpailleurs!

Michel Terestchenko a dit…

Merci, cher Emmanuel.

Pauline CARRE a dit…

Merci pour ce joli moment... Bien à vous.

MAA a dit…

C'est avec ravissement que j'écoute les pauses musicales sur votre blog et cela me donne envie d'étoffer la phrase de Pascal que vous nous donner pour toute première méditation:« On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations ».
Ne faudrait-il pas aussi ajouter « par la musique » qui dilate nos esprits pour nous hisser vers ces mêmes conversations ?

Anonyme a dit…

Merci pour ce moment plein de subtilité et de grâce, transportés que nous sommes par cette belle voix ronde, chaude et souple (et extrêmement juste, ce qui ne gâche rien), sur un air qui insuffle une respiration et incite à la méditation ... et qui a donc toute sa place dans un espace philosophique !

Miss Mrs

pierre a dit…

La musique de Bach exalte un sentiment d'humanité profond. Quelle grande époque pour la musique religieuse: comme lorsqu'on pénètre dans une église baroque à Rome, ces chefs-d'oeuvres édifiants nous convertiraient assez facilement.
C'est ici une très belle cantate pour une voix virtuose. Le choeur de "La Passion selon St Matthieu" m'avait déjà profondément touché évoquant les images du film de Pasolini. La cantate BWV 12, "Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen", éveille chez moi des sentiments assez proches.
Je ne saurais que conseiller aux amateurs la très belle édition cd des cantates de Bach dirigées par John Eliot Gardiner (je l'ai trouvé en médiathèque). Les portraits, qui illustrent chaque cd, rendent grâce à l'humanisme de cette musique.