La beauté de ces visages qui aujourd'hui nous déchire nous intime de ne pas céder à la logique de la haine, du combat "impitoyable" et, usant d'un langage pire encore, de "l'éradication", comme si nous avions affaire à des rats qu'il s'agissait d'exterminer. C'est pourtant ce langage de la déshumanisation et de l'animalisation du criminel qu'on entend dans la bouche des plus hautes autorités de l'Etat. Mais qu'est-on en train de faire des principes les plus élémentaires qui sont au fondement de notre idée de la justice ?
On se forme l'esprit et le sentiment par les conversations, Pascal
jeudi 19 novembre 2015
Entretien dans le magazine Terra Eco
Entretien avec Cécile Cazenave, journaliste au magazine Terra Eco.
La beauté de ces visages qui aujourd'hui nous déchire nous intime de ne pas céder à la logique de la haine, du combat "impitoyable" et, usant d'un langage pire encore, de "l'éradication", comme si nous avions affaire à des rats qu'il s'agissait d'exterminer. C'est pourtant ce langage de la déshumanisation et de l'animalisation du criminel qu'on entend dans la bouche des plus hautes autorités de l'Etat. Mais qu'est-on en train de faire des principes les plus élémentaires qui sont au fondement de notre idée de la justice ?
www.terraeco.net
La beauté de ces visages qui aujourd'hui nous déchire nous intime de ne pas céder à la logique de la haine, du combat "impitoyable" et, usant d'un langage pire encore, de "l'éradication", comme si nous avions affaire à des rats qu'il s'agissait d'exterminer. C'est pourtant ce langage de la déshumanisation et de l'animalisation du criminel qu'on entend dans la bouche des plus hautes autorités de l'Etat. Mais qu'est-on en train de faire des principes les plus élémentaires qui sont au fondement de notre idée de la justice ?
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